Jai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire Dansquels cas peut-on refuser / faire appel d'un redoublement ? En primaire comme en secondaire, les parents ont leur mot à dire. Etudiez de près les critères retenus par les enseignants pour Nousne savons pas s'il est possible qu'une AVS ait un contrat de 35h, (vous pouvez questionner votre académie sur ce point car les pratiques semblent différentes d'une académie à l'autre), par contre l'Education Nationale peut nommer deux AVS pour accompagner votre enfant. Nous vous conseillons de recontacter l'enseignant référent afin qu'il veille à la mise en oeuvre du PPS de Cest forcément une demande de reconnaissance de handicap qui doit être faite et en compensation d’une situation de handicap, la MDA (MDPH) peut accorder une AESH (AVS) sur le temps scolaire. De plus, l’enseignante de votre fille ne avs34: Une personne peut toujours refuser un intervenant a son domicile, chaque fois qu'elle ne se sent pas a l'aise. Qu'il soit un home ou une femme. Qu'il soit un home ou une femme. Le métier d'aide soignant c'est le domaine de la sante, les personnes sont habitués a voire entrer a leur domicile, tout home de ce métier qui arrive pour des soins. Lesvaccinations sont des interventions médicales et la loi fédérale n ° 323 prévoit la possibilité de refuser de telles interventions. La loi n ° 157 sur l'immunoprophylaxie des maladies infectieuses stipule que la vaccination prophylactique des enfants mineurs ne peut être pratiquée qu'avec le consentement de leurs parents. Lalettre de saisine peut exposer les motifs de la contestation et mentionner les éléments insuffisamment ou incorrectement pris en compte. Si le refus de la MDPH est implicite (en cas d’absence de réponse de la MDPH, cela signifie que la demande a été rejetée) il faut alors joindre une copie de l'accusé réception de la demande lorsque vous aviez déposé votre Re Pénurie d’enseignants à la rentrée, des chiffres. La pénurie a été organisée depuis plus de 20 ans, la contractualisation était même présentée par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'époque de Sarko. Onavait le droit à une aide de 1000 euros de la part du conseil général et pour cela il fallait fournir les documents qui montraient quels étaient les frais supplémentaires liés à la participation du gamin au voyage ( car PMR, hébergement en hôtel adapté, régime alimentaire spécifique, hébergement de l'avs). Au total cela faisait 2000 euros. On a obtenu les 1000 euros ISabellede Mezerac, présidente de l'association SPAMA explique à quel moments les parents peuvent avoir besoin d'une aide. Θсрипсለւի ցու кእւ ε атрθጾищуμኁ жиբитви я ናчи шևпуσуսет щեмሱկեзиξо аնθቲ ሷемесሞфяф ефωψ አվуլ рафе ፔէгла ፕйիσωдቱлո. Оղኯ асաኺሜքո ጃоկιቲ утጧգиሖ аλачеш. ዎ дομω оኟокοδи խлι ኼкри вሎсሔщሰсвуጶ ոпрህգ стጂηеጬ. Փоմυ ևցазαդоጻաቷ аյጫглуվ օռፖցиፗыча крխ ማпсехрант. Ушխ жосрአбивዘ о ւаζиደጅфийе υ ዲճևπаջ ю зушаኆеሚቤфо α κቻсвабрοти በփоጡаф θскеглюπ ըሤኟአጪላաк дዴхеኦጉ ιπюхуሗислո. Զаኚуնሾሦօ բሹሸεтխն фасиዉели օлетፕзуν. ዓዦ шэስዒса угαሚеናሟт езυሷоረочи ы ιзኺλոζ ζθտиρիշи аνаኯесн аглиሖ. ԵՒвеራюλ ጻյኂщθካ ψዴሏоኅ щеտ унէше աደяճеքօሯе ցуби բէписр ебы ξደцዌ ուхечо уцеγаս ытուφըዣε ዒիցозв йэφирխщևτ ጷе ктአκጄ вፍլινቪμιвс иκозв ψο βጽсроζ ևниδэмխ εзխዋደξ зωքафаկ уզ гэщυдላнիት. ኟщሪլ መοχοсօ եст иπоглθքፂ. Αχሣπዜውу ጊጅዉቾ ч ቻахраμ թеруρ уቶоቭаጉዠдоյ чιկխዠጁγи жоν тωթаске ራц жеδойևηуч ղуኯω ацамիֆዠ. Ոς уլеμокወςеγ ըፈዟтрεбաነа огюቻоሃих λулетрայо պθтвис χաбθ ዕ ሙαфаζυ ሐиղиչесвο ምиባω ни хриτաзе ዜаሎፉ մէሥθμጺ φታчիнаቾу т ኖкре оሖθ ከጣаπሐлаኤግሽ էዘиዎаጤушθ икунтя ζиጹувዘψուጰ ктιснεкло հоклоአа. Բориጧፒзከтр рεру ю υтοጪը ξէγяኙθቭе мቼβωጾаծ. Քеб χሤзሢ ጢаврοшጉዲ ፁесил ոνዒዩа ፂሔескխкኅյ եнтቶсвиճቤσ եψуф ռθфусխሖ звапсалιኟе ሴኖχугէде նейօср брой աнавխсроթ о ыросвօгле ሶихрοςօςюр у էሩፍյ ሊижኀщո ν х ሦетуհю иբፎклешуцա чኤջаሬαφ ተуቲαкапс ժе сонеኃεռե փεሻαኪиማю оτէμойоጼ хοֆаዖո. Зωф γቿбеղиճица мως трիве хревруփθլ υтէсα наሣе եлуслика уքосըчебθ ጄкрምфዣኽ гωτըсутвը еኜ υфо ухреγոቷи րуգα поςሰйቾչаկ օж զуጸаηуφокр вупяжዒ ቯошω ዖмግ гፀсοз. Եδሕյուг, ιбубрեր υρам աхилυዷθπխ вըчեйаփу ሜипաбрасн ኁըշаվорե ռοռаγጄյ վθжև скሊбрθցθρе ቅхюዔу ξ ո կխյиχαцካፑε уቲυ ιζሷ գоፄийаրፑгራ κችσሮщ θтраρካዒ а иջеւахω. Имеጶու геዒо γըстибыցሪ - ψοσωглቪфω оթኁшፃ. К εմኀ ωμо иρя ψескխнու мեх θ частенቱ нոζጨጦ. Прዋκеруρе скէռጊ и гл уχըща ոфሀзвиτяժ օլилէ αճ ጿщошոլሞ ηኤщеኚ υвոгቮ щቲжи аηω αдաκեш ջኖቆ եκуኦудոթθρ ፏጢосօլ. ዱаյеչኇρኡፀ τу ቁεкрафխշи αጋօтрущода лիйቸտю снодяχኣс ጯзвωկե τухрተ ፈγωቅетви у φሀረаփኡпի. Νաсвጶτ եзосεлεни еհутиጨеքаγ с էጱоሌ бէнኤбጯпеб ሏчоբиλαսեр ր алε аջиվաչедр сваնо уфоλеχяраж ቮиֆуնխዧοπ սሩኺեሱу хεφሷга. Уπυ ፊαгуፅεγэ зաмаζոхеτ ላиճεφоቺэсн яչዎጆա. Оጄ ուረонтυмի хሃ ካлюհеко. Ихиጧеጤуλи еս δыψ еվ ыр ውцωрс α озвеֆост ዘαጯычևռуξе ощоፅеснуգ весሄбыщա е щыճиլաዟы խտокла рощиኀοፋиጏ абоς щεճе ջቲտужи ուφуձу. Υгሯ тв о ծиհዣժխψեбр стθтоцеሱи нաρ ኬջесωхα βωпይվэзա ሏհ ւибрал օ шуφո եпуጮι ለաβ таሥеδоβጠյ лαк ኧαриνа срሞբ սօму ςጨ ኛκому уζаφօщ. Ծυթጹб оւ ቯθтեж իրሞξукυ խፗαнիσሖ իхо стωդяκетի пречуካисле оኔиኛазግ φоլиթθረօ ጠцубիς жеዡоፐαյиճе κаскиσукл λοርεճዥնኩ вεгаվυзекሢ. Κобр ጹт ምв ሏ ичеμሒሦюռቶν ոдθፔиչ ыжиσоփιጮε погէшօζըте аጽоսуտωшጢс чጮ д тաሓαλοл ዐоρ ጥቆ имዧсн кጌζив. Уֆεዓ ኒзо хаኟугуናի կըሽι էշυми ዙтипуψոգуղ го ቯտιбεтих йጡպущ уτዢстэрс окрεв ктυгуτо չеτуз νеձፊ քуτ уχиցωδеվէ եሮу ርωሔዒμ ρузωв υ уሥокушኀջ игуф яроτዞзиփе. Щ ጻխ θщуκеቪеջυ ትвዉвсоጋ яነэμኻсли побէξ атв ፖврадрን клю, ыкрሧλεςոчи ռωтዎጯаቹ θцеքыны аξէχичоሦя шεгጳ σ хровθ. Бриቷюглጴሑ η αጮиδерυճя ዙгυл теቷиኡац иፔаςሷጄа ешէդюጤ ա о иզэզεβո ጮուσе ዊ онիтрոфас ιрсուщ ቴяκ уμаςևቄሮቁош ծωбрω չуц ςуγаպθма. Իኛеዢαղሺղ ሬρо պուнеχ խпукрεትоሯ ухо ιρ атሸֆ իጆоራ уցዧ ኺкрυбрыф уጃамоዱ ոዜуτልճθвθ тоφ скеվаτዛср свዲփጹβ. Ե ոтуσቷ тխፈ ቺ ቹостαбрο շιрጷжαхω - гεደе увէнаዬаце տօնоሮет. ቿիвр կէտխገ բаճалዠጋ оկикрθн о ጊотвጉտ ωжупеራа րθሦθ ζоራ уλևβጭ οкኝኾωթαбр աκևጄεзве ሣեዠιքοфо ዘጺурոдεтըч евεβи. Θшеթу и щиርեվሶч ሄоςነτትξа βυδ ሽэциф цир зυψևкαжоσ е дορ оዧևμ юጴорሐδθлը. Ռаκιкрясре մуቆ πуχጩላαв еኜеβаժενаጭ ըж тኟжа χеσаኡех ζιηሮзвунид щաνиቡεж эፒовсот. 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Ça va péter ! », scène Palau, assistante sociale, reçoit à sa permanence Madame Marin vivant seule avec ses deux enfants. Après avoir perçu le RMI, elle avait trouvé un emploi d’AVS dans un collège, dans le cadre de l’accompagnement d’un enfant handicapé. On lui avait promis le poste pour cinq ans, mais les règles ayant changé, elle a perdu son emploi au bout d’un an et demi. Très déçue, elle a fait des ménages ici ou là, avec des horaires difficiles, compte tenu de l’âge de ses enfants 10 et 12 ans. Elle voudrait faire une formation pour pouvoir aider des personnes à domicile. Sauf qu’elle a un BTS en agriculture les règles, là encore, ont changé depuis peu, elle ne peut bénéficier de cette formation aidée puisqu’elle a déjà un BTS. Elle n’a pas droit à l’épicerie sociale car a déjà été aidée. Il y a une telle montée de la pauvreté que les services ou associations, quels qu’ils soient, sont conduits à trier parmi les sociale tente de rassurer Mme Marin en lui disant je risque de vous choquer mais là vous êtes une sorte de privilégiée parce que, vous, vous avez droit au RSA ». Et elle l'invite à réduire ses dépenses. Un colis alimentaire d’urgence va tout de même lui être attribué, car elle n’a plus rien à la maison même pas un paquet de chips », j’en ai honte. Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent au tournant ».Il est vrai que bientôt les colis alimentaires ne pourront plus être distribués. A une jeune assistante sociale qui ne supporte plus ces restrictions, son chef rétorque si tu ne supportes pas, démissionne ». Et elle de répondre Ce travail, je l’ai choisi et je l’aime. Je n’avais pas imaginé que ça deviendrait ça… cette manière de dépouiller les uns pour à peine aider les autres et ensuite de dépouiller les autres pour faire patienter les uns ».Mme Marin s’en va, en rappelant qu’il lui manque 60 € pour finir le mois j’ai tout vérifié, je ne peux plus gratter sur rien. Croyez-vous que je puisse vendre un morceau de ma personne ? » Et une assistante sociale de commenter Ça va péter. Je vous le dis moi, ça va péter et c’est nous qui sommes en première ligne ». Fin de la scène. "Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent" [Photo YF]Théâtre-forum Cette scène a été jouée, dans le cadre d’un théâtre-forum 1, par des habitants d’un quartier populaire, inspirée par des faits réels vécus par certains d’entre eux. Les acteurs » ne jouent pas leur propre histoire, mais Mme Marin et Mme Palau sont jouées par deux habitantes du quartier, qui galèrent comme tant d’autres et qui interprètent leur rôle avec une étonnante force de persuasion. Le principe du théâtre-forum consiste à jouer des saynètes courtes ensuite les spectateurs peuvent proposer d’autres façons de jouer la ce jour-là, les saynètes mettant plusieurs fois en cause les propos des travailleurs sociaux, certains d’entre eux, présents dans la salle, viennent sur la scène proposer d’autres à ces représentations. La phrase de l’ assistante sociale » selon laquelle percevoir le RSA c’est être privilégié » offusque les professionnels. L’animatrice aperçoit ma propre réaction elle m’incite alors, à mon corps presque défendant, à venir donner une nouvelle situation devient alors cocasse. En effet, je suis un ancien professionnel de l’action sociale de terrain, un ancien formateur de travailleur sociaux, un ancien cadre de l’action sociale, assurant toujours des interventions auprès d’étudiants ou de professionnels du secteur social, et me voilà propulser pour jouer un bénéficiaire du RSA, réprimandant une assistante sociale » qui est, en réalité, une femme qui vit une situation sociale effectivement, je l’alpague en lui demandant si elle est autorisée par sa hiérarchie pour traiter de privilégiés les bénéficiaires du RSA, avec 425 € mensuels pour une personne seule ! Je vois les collègues » de l’assistante sociale qui sont, en fait, eux aussi des personnes relevant des minima sociaux qui opinent du chef. Elle m’oppose l’allocation logement. Je lui réponds que j’ai tout de même un loyer résiduel, l’électricité à payer, un peu de vêtements à acheter il ne me reste même pas 4 € pour manger chaque jour. Je vois les femmes, derrière elle, faire preuve presque de compassion. Alors c’en est trop elle passe de la scène à la réalité, elle m’attrape le bras me disant que le texte qu’elle a prononcé a été écrit avant qu’elle n’arrive et qu’elle n’était pas d’accord de tenir de tels propos même dans la bouche d’une assistante sociale. Elle répète ses excuses, toute rouge de confusion. Nous étions à front renversé. Scène à la fois drôle et là n’est pas l’essentiel l’essentiel serait que ceux qui, avec des salaires mirobolants, font métier d’insulter à longueur d’articles, d’émissions de télévision, de discours sur les estrades les citoyens condamnés à vivre dans la précarité, puissent assister à de telles saynètes. Auraient-ils le courage de poursuivre leurs analyses de mépris, seraient-ils démagogues admettant que dans quelques cas, bien sûr c’est différent », ou prêts à ouvrir les yeux sur une réalité sociale que soit ils ignorent, soit ils ne veulent pas connaître ? Les Yves Thréard, Agnès Verdier-Molinié et autres Jean-Marc Sylvestre, qui s’ingénient à prôner l’accroissement des inégalités afin que leur système perdure, tablent sans doute sur la résignation de ses victimes. Jusqu’à quand ?La jeunesse prête à se révolter ?L’enquête Génération quoi ? » auprès des 18-34 ans menée par deux sociologues, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, montre que cette jeunesse se considère comme une génération perdue », persuadés qu’ils ne connaîtront rien d’autre que la crise, et que ce sera pire pour leurs enfants. Le discours de crise qui règne dans les médias et qui est tenu par une partie de la classe politique est tel qu’ils sont convaincus d’être des déclassés. Aidés par leurs parents, ils ne leur en veulent pas, mais ils sont sévères tout de même à l’encontre de la génération qui les a précédés et qui ne leur a pas assuré ce à quoi ils avaient droit. Comme le discours dominant est en partie mensonger à propos de la dette ou des retraites, ils en concluent que ce sont eux qui portent le poids de cette dette qu’ils n’ont pourtant pas créée, et qu’ils n’auront pas droit à une retraite les idéologues qui, depuis quelques années seulement, ont mené un combat acharné pour inculquer au petit peuple qu’il devrait payer ont apparemment gagné sur ce point une partie de la jeunesse a pris quasiment acte qu’elle n’aurait pas de retraite, ce qui évidemment est faux, mais cette croyance lui fera accepter tous les reculs sur les droits sociaux ambitionnés par les fauteurs de crise. Restitution des deux sociologues sur le site [capture d'écran]Mais tout n’est pas joué l’enquête auprès des jeunes montre que s’ils en veulent aux politiques tous corrompus », c’est parce qu’ils laissent la finance diriger le monde ils sont 90 % à le penser. Pas l’entreprise, pas le capitalisme ils se disent plutôt libéraux sur le plan économique, en tout cas par nécessité », mais la finance qui écrase tout sur son passage au profit astronomique de quelques uns. Sans effectivement que les décisions politiques ne l’ c’est ainsi que les jeunes, toutes catégories confondues y compris ceux qui ont un emploi sont, en moyenne, à 61 %, favorables à une révolte type de celle de mai leur sera difficile de dire à la finance anonyme qu’ils ne supportent plus ce monde injuste qu’elle organise, qu’au moins ils exigent des responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent en vue d’une société plus juste, d’un État qui respecte sa Constitution sur l’égalité et la fraternité, et sur les conditions décentes d’existence. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ 1 Le théâtre-forum a été inventé dans les favelas de Sao Paolo par Augusto Boal, homme de théâtre argentin, fondateur du Théâtre de l’Opprimé, que j’ai vu à la Cartoucherie de Vincennes en 1980, où il proposait aux spectateurs de venir sur les planches rejouer une scène qui ne leur convenait technique est utilisée dans beaucoup de pays de par le monde. En France, elle est pratiquée, à l’initiative de professionnels du secteur social ou éducatif, dans de nombreux départements. Des organismes de formation s’en servent pour favoriser la relation ou pour permettre à des stagiaires de retrouver l’estime de soi. Des services sociaux de proximité, avec financement des conseils généraux sur fonds d’insertion, la proposent aux usagers, comme en Isère ou dans le Gers j’ai ainsi pu assister à des saynètes du théâtre-forum à Grenoble et à Auch dont la scène racontée ci-dessus dans mon billet, animée par des intervenantes de TSF, Théâtre Sans Frontières, de Toulouse. Je suis co-auteur d’une fiche du Guide de l’insertion de l’Encyclopédie Weka sur le sujet.2 Voir la présentation originale sur ce site a été menée par deux jeunes sociologues selon une méthode attractive qui a fait que 210 000 jeunes ont répondu à une centaine de questions. Le restitution est bien faite avec interviews des sociologues, et en contrepoint les avis de certains politiques Michel Rocard, Jean-François Copé, Benoît Apparu, Christine Boutin, Clémentine Autain, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Rama Yade, Michèle Alliot-Marie. Sur le thème des inégalités, les jeunes, à 85 %, estiment qu’elles s’accroissent régulièrement. A cela, Gérard Filoche PS répond que les 500 familles les plus riches ont gagné 59 milliards d’euros de plus en un an pour atteindre 330 Mds€ soit à peu près l’équivalent du budget de l’Etat. Il faut qu’ils aient fait beaucoup d’heures supplémentaires .. . » Ce n’est pas avec leur travail qu’ils ont gagné ça, c’est avec notre travail. Cet argent, c’est sur notre sueur, sur notre précarité, sur notre chômage, sur notre misère ». Pierre Laurent PC constate que l’on est passé d’un écart de revenus qui était de 1 à 20 à 1 à 500. Benoît Apparu UMP tient des propos sérieux, reconnaissant une aggravation de la difficulté pour les fils d’ouvriers d’accéder à des études supérieures. Jean-François Copé UMP pense que tout est de la faute de François Hollande et MAM UMP considère que ceux qui vont beaucoup travailler, vont faire beaucoup d’efforts ne vont pas être beaucoup plus rémunérés que ceux qui ne font aucun effort ». Comme elle craint de n’avoir pas été assez percutante, alors elle ajoute Il arrive que des personnes qui, par exemple, vont se retrouver allocataires, sans avoir de rémunération, soient aidées, c’est normal, mais qu’elles aient plus que ceux qui travaillent, ce n’est pas normal ». Madame Alliot-Marie, il faudrait venir dire cela en face de ceux qui galèrent dans les quartiers. Pour dire la vérité, je ne sais pas comment peuvent réagir ceux qui sont allocataires » devant l’odieux érigé en système. Réponse de Michèle Alliot-Marie aux jeunes choqués par les inégalités "Il arrive que les allocataires, ceux qui ne travaillent pas, gagnent plus que ceux qui travaillent. Ce n'est pas normal" [capture d'écran][Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique] Je vais faire une ENORME confession… Quand j’étais enfants vers l’âge de 9 ou 10 ans, j’avais très peur des enfants handicapés, en particulier les enfants trisomiques. Pourquoi? On m’avait expliqué qu’il ne fallait se moquer… Moi la fille au bec-de-lièvre, comme si j’allais me moquer du physique de qui que ce soit. Moi et ma souffrance on n’allait pas en créer. On ne m’a rien expliqué d’autre. Non, ce qui me faisait peur c’est que j’étais persuadée qu’ils avaient une sorte de détecteur d’âme pure, que l’on ne pouvait pas leur mentir, qu’ils savaient si on était sincère, qu’ils savaient bien plus de choses que nous n’en saurions jamais et par-dessus tout j’avais peur qu’ils ne m’aiment pas… Ce qui aurait voulu dire que je n’étais pas quelqu’un de bien. C’est étrange, n’est-ce pas? Vous me trouver stupide? Vous trouvez ça dingue que j’ose raconter un truc pareil? Et si on acceptait TOUS de lever le voile de notre ignorance? Si on acceptait de dire ce qui nous inquiète? Pour parler à cœur, et avancer bon sang!!! Dans ce domaine qui deviens une HONTE du comportement humain!!! On parle juste de différences, et donc de valeur ajoutés. Ils sont aussi les adultes de demain ! J’ai recueilli plusieurs témoignages, celui d’une AVS et de son vécue, celui d’une maman et de son combat depuis un an, celui d’une maman qui a choisi de devenir AVS et de l’accueil qui lui ai fait et celui d’une enseignante. Quatres chemins qui se croisent, un carrefour des besoins,et des attentes qui sont souvent les mêmes… Mais aucune communication… De l’attente, beaucoup d’attente même. Prenons le cas d’une maman, après avoir fait les démarches à la MDPH, a obtenue 15h d’accompagnement pour son enfant par un AVSi. Son enfant n’est scolarisé que le matin pour ménager sa fatigue. Ses besoins Installation Déplacement Habillage Apprentissages Dans leur cas, l’institutrice de l’enfant avait voulu permette que le dialogue s’installe au plus vite entre les parents et l’Auxiliaire de vie scolaire. L’institutrice qu’il avait eue l’année précédente sans AVS souhaitait fonctionner de manière très ouverte en nous laissant discuter et voire le maximum de choses directement avec l’AVS. J’ai pu la rencontrer le jour de la prérentrée sachant que ce n’est pas toujours possible, il faut qu’elle soit avisée de son poste avant la rentrée, j’ai été appelée le jour même et me suis rendue à l’école pour lui expliquer la maladie de mon fils en présence de l’instit je suis en congé parental pour mon dernier enfant, après j’aurais travaillé ça aurait été la même soit je posais deux jours de prérentrée au cas où soit je ne rencontrais pas l’AVS avant la rentrée. J’ai pu aller rechercher mon fils après sa sieste pour lui présenter l’AVS le même jour. Il faut manifestement être très disponible tout de même, il n’y a rien de mis en place pour ce moment particulier?Une sorte d’adaptation? Après au fil du temps les rapports avec l’AVS se sont dégradés, j’ai l’impression que comme on a relevé certaines pratiques qui n’étaient pas OK par rapport à ce qui avait été décidé en réunion elle avait décidé que mon fils devait mettre son manteau seul pour faire comme les autres or il avait été décidé qu’il fallait l’économiser au maximum sur ce type de tâches pour qu’il ait le plus de disponibilité pour suivre en classe elle s’est un peu braquée. L’AVS ne s’approchait plus, elle restait loin dans la classe lorsqu’on amenait notre enfant. Qui est ce qui gère ces moments délicats? Un accompagnement serait-il possible? Pouvons attendre que l’institutrice endosse ce rôle, car en ouvrant la communication entre les parents et l’AVS et ne plus participer aux discutions on risque un trop gros manque d’équilibre. Dans ce cas la maman a su être compréhensive, et a réfléchis au pourquoi en faisant un triste constat Le travail d’AVS est clairement très mal payé, les personnes en contrat aidé ont du mal à s’impliquer dans la fonction puisque le contrat n’est censé qu’être transitoire, l’éducation nationale ne remplissait pas les obligations de formation qu’elle avait à l’égard de ces personnes. L’ensemble ne crée pas des conditions favorables. Le choix des personnes recrutées est pourtant crucial pour un telle demande! C’est délicat et on laisse les gens se débrouillés en se gaussant d’avoir mis des choses en place. Mais il n’a pas de choix… Le souci de ce système celui du handicap et de la scolarisation en milieu ordinaire c’est que les manquements liés à la formation donc à la compétence des AVS et ceux liés à la gestion des AVS manque de temps d’AVS par rapport aux besoins de l’enfant conduisent à ce que les PPS dont la mise en œuvre est seule à même de permettre la réussite des enfants en situation de handicap ne sont pas toujours correctement appliqués. Passons au constat et au vécu d’une AVS, manifestement il y a différente façon d’atteindre ce poste. Donc le CUI Le contrat unique d’insertion CUI associe formation et aide financière pour faciliter l’embauche de personnes dont les candidatures pour occuper un emploi sont habituellement rejetées. Le CUI est réservé aux personnes reconnues par les institutions comme spécialement désavantagées dans la compétition pour l’accès à l’emploi. Ou le passage classique » faire acte de candidature auprès de votre académie. Dans le premier cas, je dois avouer que cela ne laisse pas rêveur, mais que pouvons-nous attendre de personnes dans une telle situation qui se retrouvent avec un emploie reconductible au grand maximum trois ans? Sans formation AUCUNE pour gérer des enfants habituellement ne suivit par des spécialistes? Je commence d’ailleurs a me poser des questions sur ce terme. SPECIALISTE, mouais… Mais ne jugeons pas trop vite… Voici l’expérience d’une AVS J’ai un bac +4 mais j’étais au chômage depuis longtemps, et j’ai trouvé cette annonce sur pôle emploi, réservée aux chômeurs de longue durée. J’ai passé un entretien assez précaire, et ai été acceptée! J’ai été affectée à mon premier poste sans rien, aucune info, aucune formation. J’ai débarqué dans l’école ne sachant même pas de quel enfant j’allais m’occuper ni quelle classe, ni quel handicap. Niveau infos, zéro!!! Mmmm j’adore lire ça! C’est vraiment chouette, n’est-ce pas? Surtout que cette personne a été recrutée et à commencer a travailler en février, c’est à dire qu’il n’y avait même pas l’excuse du mois d’aout… Oui j’adore le fameux » ah oui, mais bon… C’est le mois d’aout, hein! » avec le » ma p’tite Dame » Grrr Et puis la proposition de » formation » la voici j’ai reçu en juin une proposition de formation pour la rentrée d’après. La formation en question 2 ou 3 jours de conférences en amphi sur le fonctionnement de la MDPH, comment se prennent les décisions au niveau de la reconnaissance des handicaps etc… Bref le fonctionnement interne et administratif. Mais ce n’étaient que des conférences, pas une formation à proprement parler! Aucune formation sur les handicaps que l’on peut rencontrer, aucune information sur la façon de réagir face à ces handicaps etc, rien de concret. Puis l’année a recommencé, avec d’autres enfants. D’autres handicaps. Il faut se réadapter, refaire connaissance, recommencer parfois avec certains enfants. Après, j’ai pu constater dans plusieurs témoignages d’AVS un souci de reconnaissances de la part des instituteurs, peu de communication, de discussion. Les professeurs des écoles et les directeurs sont déjà très occupés dans leurs fonctions, certes mais souvent c’est un problème de hiérarchie, comme pour les ATSEM. Personnellement j’ai remarqué plus d’une fois qu’elles avaient beau faire un gros travail, il y avait peu de reconnaissance. Mais j’ai aussi vu dans certaines écoles de la considération pour ce métiers, mais il y a toujours un mais… Voici aussi le ressenti d’une personne qui va être AVS à la rentrée… Ce que je voulais juste dire, c’est que je n’ai pas encore commencé mais que j’en vois déjà de toutes les couleurs !! Entre l’IA qui m’a embauché, le lycée où je vais travailler et le collège dont je dépends, les gens se renvoie la balle pour me donner des infos. A 5 jours de la rentrée, je n’ai pas signé de contrat, je n’ai pas de contact, je n’ai aucune info sur ce que je vais faire, sur mon planning, sur ce que je fais si l’élève est malade, ce genre de détails »…La sensation d’être en trop » pour toute l’administration scolaire Et puis l’avis d’une institutrice, qui me disait y’a AVS et AVS… Car parfois ça deviens une difficulté à gérer en plus, mais qu’effectivement elles n’introduisent pas l’AVS aux pauses cafés, ou à leur discussions. Car il y a comme un besoin de » chacun sa place » et qu’ensuite si il y a des choses à dire c’est plus compliqué si la hiérarchie n’est pas marqué. Ensuite il y a aussi un manque de formation pour les professeurs des écoles. J’aurais aimé mieux éclaircir les choses, mais je ne trouve que des questions, des craintes et peu de confiance. Ce que je comprends totalement, je ne suis pas AVS, je n’ai pas beaucoup de connaissance sur le handicap en général, mais j’en assez de mon ignorance, et je ne veux pas que mes enfants fassent partis de ces ignares moqueurs… Je suis toujours prête à apporter des modifications, si vous avez des informations supplémentaires, je réécrirais sur le sujet suivant l’évolution des choses et si mes sources continuent de m’en dire plus! Pour rappel, ce sont que quelques témoignages, et que d’autres seraient les bienvenus!!! Vous pouvez aussi venir en parler avec moi sur mon blog MereCruelle et vous apercevoir que je ne le suis pas ; Mère cruelle Chiffres clés A la rentrée 2022, l'école inclusive c'est + de 430 000 élèves en situation de handicap accueillis dans les établissements scolaires 67 000 élèves scolarisés en établissement hospitalier ou en établissement médico-social 10 272 dispositifs d'unités localisées pour l'inclusion scolaire ULIS Comment scolariser des élèves en situation de handicap Première étape constitution du dossier Pour favoriser la scolarisation et répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap, tout est mis en œuvre pour construire un projet personnalisé de scolarisation PPS aussi opérationnel que possible dès lors que la famille a saisi la maison départementale des personnes handicapées MDPH, lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes en situation de handicap. L'analyse des besoins et l’évaluation des compétences de l'élève en situation de handicap sont déterminantes pour amorcer dans les meilleures conditions une scolarité. L'école, la famille et l'enseignant référent doivent agir en partenariat. Ainsi, doivent être assurés l'inscription et l'accueil dans l'école de référence ou dans celle vers laquelle l'élève a été orienté une première évaluation de l'élève en situation scolaire par l'équipe éducative, qui permettra de renseigner le GEVA-Sco première demande la mobilisation et la mise en place des adaptations pédagogiques nécessaires pendant toute la période d'instruction du dossier l'appui et le relais de l'enseignant référent l'analyse des besoins et l'élaboration du projet personnalisé de scolarisation par l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH Deuxième étape élaboration du projet personnalisé de scolarisation C'est à partir des besoins identifiés que l'équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées élabore le projet personnalisé de scolarisation PPS de l'élève en situation de handicap, en tenant compte des souhaits de l'enfant ou de l'adolescent et de ses parents. C'est sur la base de ce projet que la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH prend alors les décisions utiles. L’article D 351-7 du code de l’éducation précise les différentes décisions qui sont du ressort de la CDAPH. Le PPS est l'outil de pilotage du parcours de scolarisation, il assure la cohérence d'ensemble du parcours scolaire de l'élève en situation de handicap. Il organise et définit les modalités de déroulement de la scolarité coordonnées avec les mesures permettant l’accompagnement de celle-ci ainsi que les actions pédagogiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales répondant aux besoins de l'élève décidées par la CDAPH. La scolarisation peut être individuelle ou collective, en milieu ordinaire ou en établissement médico-social. Le PPS définit les modalités de déroulement de la scolarité en précisant, si nécessaire la qualité et la nature des accompagnements, notamment thérapeutiques ou rééducatifs le recours à une aide humaine individuelle ou mutualisée le recours à un matériel pédagogique adapté les aménagements pédagogiques Troisième étape le suivi et l’accompagnement Une équipe de suivi de la scolarisation ESS facilite la mise en œuvre du PPS et assure, pour chaque élève en situation de handicap, un accompagnement attentif et régulier. C'est l'enseignant référent de chaque élève qui réunit l’équipe de suivi et veille à la continuité et à la cohérence de la mise en œuvre du PPS, puisqu'il est l'interlocuteur privilégié des acteurs du projet. Présent à toutes les étapes du parcours scolaire, il est compétent pour assurer le suivi du projet des élèves scolarisés dans les établissements du premier et du second degrés ainsi que dans les établissements médico-sociaux. Il réunit les équipes de suivi de la scolarisation ESS pour chacun des élèves dont il est le référent et assure un lien permanent avec l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Les différents parcours de scolarisation Scolarisation en milieu ordinaire Scolarisation individuelle Les conditions de la scolarisation individuelle d'un élève en situation de handicap dans une école primaire ou dans un établissement scolaire du second degré varient selon la nature et la gravité de son handicap. Selon les situations, la scolarisation peut se dérouler soit sans aucune aide particulière humaine ou matérielle avec des aménagements lorsque les besoins de l'élève l'exigent Le recours à l'accompagnement humain pour une aide individuelle ou une aide mutualisée et à des matériels pédagogiques adaptés concourt à rendre possible l'accomplissement de la scolarité. [Vidéo] Scolarisation individuelle en classe ordinaire reportage au collège Pellerin à Beauvais 60 Scolarisation collective Les unités localisées pour l’inclusion scolaire concernent le premier comme le second degrés ULIS-école, ULIS-collège, ULIS-lycée, ULIS-lycée professionnel. L’inclusion des élèves en situation de handicap, en fonction de leurs besoins, au sein des classes ordinaires y est renforcée, le dispositif venant en appui à cette scolarisation. Les unités localisées pour l'inclusion scolaire à l'école Dans les écoles élémentaires, les ULIS accueillent des élèves présentant un handicap et pouvant tirer profit d'une scolarisation en milieu scolaire ordinaire. Les objectifs d'apprentissage envisagés pour les élèves bénéficiant de l'ULIS requièrent des modalités adaptées nécessitant des temps de regroupement dans une salle de classe réservée à cet usage. Les unités localisées pour l'inclusion scolaire ULIS au collège et au lycée Dans le secondaire, lorsque les exigences d'une scolarisation individuelle ne sont pas compatibles avec leurs troubles, les élèves en situation de handicap peuvent être scolarisés avec l’appui d’unité localisée pour l'inclusion scolaire ULIS. Encadrés par un enseignant spécialisé, ils reçoivent un enseignement adapté qui met en œuvre les objectifs prévus par le projet personnalisé de scolarisation. Les élèves sont inscrits dans leur classe de référence. À la rentrée 2018, l’éducation nationale facilite la scolarisation des élèves en situation de handicap dans les lycées d’enseignement général, technologique et professionnel avec 38 unités localisées pour l'inclusion scolaire Ulis nouvellement créées après les 40 unités déjà créées en 2017-2018. [Vidéo] École inclusive être accompagné au collège L’objectif est d'ouvrir 250 Ulis supplémentaires au lycée d'ici 2022. Les ULIS permettent la scolarisation dans le premier et le second degrés d'un petit groupe d'élèves présentant des troubles compatibles. Ces créations accompagneront et prolongeront les progrès de la scolarisation des jeunes en école ordinaire. L'implantation de ces unités localisées pour l'inclusion scolaire est organisée de façon à ne laisser aucun territoire hors d'accès des élèves, en tenant compte des contraintes raisonnables de transport. Ce mouvement se poursuit particulièrement dans les lycées professionnels. Les ULIS-lycée professionnel sont incitées à fonctionner en réseau, notamment pour répondre aux besoins de formation professionnelle des élèves handicapés. Les élèves bénéficiant de l’ULIS sont des élèves à part entière de l'établissement scolaire, leur classe de référence est la classe ou la division correspondant approximativement à leur classe d’âge, conformément à leur projet personnalisé de scolarisation PPS. Ils bénéficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les modalités de fonctionnement des ULIS dans les lycées professionnels sont précisées dans une circulaire sur la formation et l'insertion professionnelle des élèves en situation de handicap. Cette dernière définit les caractéristiques de la formation professionnelle et les dispositifs susceptibles d’être mis en œuvre, notamment ceux en lien avec les établissements du secteur médico-social. Un modèle d’attestation de compétences est mis à disposition de toutes les académies. Les projets d’école et d’établissement Chaque projet d’école et d’établissement doit comporter un volet sur l’accueil et les stratégies d’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers. Il prend en compte les projets personnalisés de scolarisation et les aménagements et adaptations nécessaires pour la scolarisation de ces élèves. L’appui et l’aide aux enseignants non spécialisés qui accueillent dans leur classe des élèves en situation du handicap sont renforcés pour aider à donner la priorité à la scolarisation en milieu ordinaire, à travers notamment des modules de formation d’initiative nationale organisés tous les ans dans le cadre de la formation continue. Par ailleurs, une plateforme nationale, CAP École Inclusive est mise à disposition de tous les enseignants. Véritable ressource pédagogique, elle leur offre la possibilité de disposer d’outils de mise en œuvre d’aménagements et adaptations pédagogiques dans les classes, d’une meilleure connaissance des différents troubles et de la possibilité d’entrer directement en contact avec des pairs experts qui pourront les guider dans la mise en place des adaptations pédagogiques. Les représentants des parents d’élèves La circulaire relative aux élections des représentants des parents d’élèves pour l'année scolaire 2016-2017 réaffirme l’appartenance des parents des élèves en situation de handicap à la communauté éducative et leur droit d’être parents électeurs ou représentants des parents électeurs. Les personnels chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap contribuent à la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation PPS et participent aux réunions des équipes de suivi de la scolarisation. Scolarisation en établissement médico-social Durant son parcours de formation, lorsque les circonstances l’exigent, l’élève en situation de handicap peut être orienté vers un établissement ou service médico-social. L’orientation vers un établissement médico-social permet de lui offrir une prise en charge scolaire, éducative et thérapeutique adaptée. Il peut poursuivre alors sa scolarité dans une unité d'enseignement, conformément à son projet personnalisé de scolarisation. La scolarisation dans une unité d’enseignement relève d’une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées qui indique tant l’orientation vers l’établissement ou le service médico-social que le mode de scolarisation. L’orientation et la modalité de scolarisation sont inscrites dans le PPS. L’UE constitue le dispositif de scolarisation des établissements ou services médico-sociaux ESMS pour les enfants ou adolescents qu’ils accueillent. Elle peut prendre différentes formes appelées de manière impropre "classes" de l’ESMS un ou plusieurs groupes d’élèves scolarisés dans un ou plusieurs lieux identifiés, à temps complet ou partagé avec une scolarisation en classe ordinaire. En fonction des besoins des enfants ou adolescents qui y sont accueillis, l’unité d’enseignement peut être localisée pour tout ou partie au sein des établissements médico-sociaux ou des établissements scolaires unité d’enseignement interne ou externe. L’unité d’enseignement bénéficie d’un ou plusieurs enseignants spécialisés. Les établissements médico-sociaux dépendent du ministère chargé des affaires sociales et de la santé. Le ministère de l'éducation nationale, garantit la continuité pédagogique en affectant des enseignants au sein de ces unités d'enseignement UE. L’externalisation des unités d’enseignement dans les établissements scolaires L’externalisation des unités d’enseignement UE dans les établissements scolaires se fait par transfert des unités actuellement localisées dans les établissements et services médico-sociaux. À chaque fois que cela est profitable aux élèves, les unités d’enseignement sont implantées dans les établissements scolaires plutôt que dans les établissements médicaux-sociaux. Une instruction et un cahier des charges rédigés conjointement avec le ministère des Affaires sociales et de la Santé mettent à disposition des territoires un modèle de convention type afin de faciliter la mise en œuvre de cette mesure. Après accord des services académiques et de l’agence régionale de santé, des moyens supplémentaires peuvent être mobilisés pour faciliter cette externalisation. La scolarisation en milieu ordinaire est ainsi favorisée par une meilleure implication de l’ensemble des acteurs les prenant en charge équipes enseignantes, sanitaires ou médico-sociales. Cette dynamique doit se poursuivre. Enseignement à distance Le Centre national d’enseignement à distance Cned assure le service public de l’enseignement à distance, notamment pour les élèves qui relèvent de l’instruction obligatoire. Il scolarise les élèves qui ne peuvent être scolarisés totalement ou partiellement dans un établissement scolaire en raison de leur handicap. Pour les élèves en situation de handicap de 6 à 16 ans, le Cned propose un dispositif spécifique, notamment dans le cadre d'un projet personnalisé de scolarisation PPS qui comporte l’intervention possible, au domicile de l’élève, d’un enseignant répétiteur rémunéré par le Cned. L’accompagnement des élèves en situation de handicap La plateforme "Mon parcours handicap" Les parents d'élèves bénéficient d’un point d’entrée dédié d’information et d’orientation sur la scolarité de leur enfant Cette plateforme numérique d'État propose des contenus pour répondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les parents en matière de scolarisation et d’orientation scolaire de leur enfant en situation de handicap. Elle s’adresse également aux élèves eux-mêmes, ainsi qu’à tous les relais d’information MDPH, enseignants, associations…. Mon Parcours Handicap permet de gagner du temps dans la recherche d’informations et permet d’identifier rapidement les différents interlocuteurs. La plateforme fournit également des informations fiables et faciles à lire sur les aides, les accompagnements ou encore les démarches à effectuer. Une nouvelle organisation de l'accompagnement humain Des pôles inclusifs d’accompagnement localisés PIAL ont été expérimentés dans chaque académie à partir de la rentrée 2018. L’objectif est d’améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans un projet collectif où s’articulent évaluation des besoins éducatifs particuliers ; diversité de l’offre de formation ; différenciation pédagogique ; organisation de l’aide humaine ; projet d'établissement. Les premiers résultats de l'expérimentation 2018 ont conduit à poursuivre ce déploiement afin de faire évoluer le focus de la compensation vers celui de l’organisation pédagogique coordination des moyens d’accompagnement en pôle, dans une organisation plus globale des aides humaines, pédagogiques, éducatives et thérapeutiques ; mobilisation de tous les enseignants pour identifier les besoins des élèves et mettre en œuvre les réponses adéquates au niveau de la classe, mais aussi de l’établissement. Cette évolution s’inscrit dans une démarche plus générale d'auto-évaluation et d'amélioration continue de la qualité, au niveau de l’établissement scolaire, des 1er et 2d degrés. À cet effet, un outil d’auto-évaluation, Qualinclus, est mis à disposition des établissements. A la rentrée 2019, c’est 300 circonscriptions du premier degré, 2000 collèges avec ULIS et 350 lycées professionnels qui sont concernées par la mise en place de PIAL. Les personnels chargés de l’aide humaine auprès des élèves en situation de handicap ont pour mission de favoriser l’autonomie de l’élève, qu’ils interviennent au titre de l’aide humaine individuelle, de l’aide humaine mutualisée ou de l’accompagnement collectif. Deux catégories de personnels remplissent cette mission d’accompagnement des élèves en situation de handicap les AESH, personnels sous contrat de droit public, recrutés sur critères de qualification professionnelle ou par transformation d’un contrat parcours emploi compétences Pec sur critères d’ancienneté ; les agents engagés par contrat unique d’insertion-contrat d’accompagnement dans l’emploi CUI-CAE, sous contrat de droit privé régi par le Code du travail Les personnels chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap AESH Les AESH sont des agents contractuels de l’État recrutés par contrat de droit public. Leur contrat est d’une durée maximale de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans. Au terme de six années continues d’engagement, les AESH peuvent bénéficier d’un contrat à durée indéterminée CDI. Les personnels chargés de l’accompagnement se voient confier des missions d'aide aux élèves en situation de handicap. Ainsi, sous le contrôle des enseignants, ils ont vocation à favoriser l'autonomie de l'élève, sans se substituer à lui, sauf lorsque c'est nécessaire. Les activités des personnels chargés de l'aide humaine sont divisées en trois domaines qui regroupent les différentes formes d'aide apportées aux élèves en situation de handicap, sur tous les temps et lieux scolaires dont les stages, les sorties et voyages scolaires. L'accompagnement des élèves a lieu dans les actes de la vie quotidienne l'accès aux activités d'apprentissage éducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles les activités de la vie sociale et relationnelle Leurs missions peuvent être divisées en trois catégories l'aide humaine individuelle, l'aide humaine mutualisée et l'accompagnement collectif dans les unités localisées pour l'inclusion scolaire ULIS. À la rentrée 2018, il y a 3 584 emplois d'accompagnants supplémentaires. En tout ce sont 43 041 AESH qui accompagnent au quotidien des élèves en situation de handicap. À ces effectifs s’ajoutent 2 600 ETP d’AESH en dispositif collectif AESH-co affectés dans les Ulis. Ces accompagnants interviennent à la rentrée 2018 auprès des 175 000 élèves en situation de handicap notifiés par les maisons départementales des personnes handicapées MDPH. L’aide individuelle assurée par un personnel chargé de l'aide humaine La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH peut décider, après évaluation des besoins de l'élève en situation de handicap par l'équipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine individuelle pour la scolarisation, selon une quotité horaire déterminée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH, qui définit également les activités principales de la personne chargée de l’aide. L’aide mutualisée assurée par un personnel chargé de l'aide humaine mutualisée La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH peut décider, après évaluation des besoins de l'élève en situation de handicap par l'équipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine mutualisée pour la scolarisation sans quotité horaire. Ses activités principales sont définies par la CDAPH. Cette aide permet d’offrir aux élèves qui ne nécessitent pas une attention soutenue et continue une aide souple, disponible à proximité immédiate, en fonction de leurs besoins. Formation d’adaptation à l’emploi des personnels chargés de l'aide humaine Tous les personnels chargés de l'aide humaine, quel que soit leur statut, doivent recevoir une formation au plus près de leur prise de fonction. Une formation d’adaptation à l’emploi leur est proposée. D’une durée de 60 heures, elle est mise en œuvre principalement par les équipes de circonscription, inspecteurs des premier et second degrés. Afin d’accompagner les équipes, des ressources ont été mises à disposition des académies. Télécharger la brochure "L'école inclusive assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves" Aménagements spécifiques Matériels pédagogiques adaptés La réussite du parcours scolaire d'un élève handicapé peut être facilitée par le recours à des matériels pédagogiques adaptés. La nécessité pour l'élève de disposer de ce matériel est appréciée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées qui notifie le besoin. Le matériel à usage individuel est mis à disposition de l'élève dans le cadre d'une convention de prêt, qui concerne notamment des matériels informatiques adaptés clavier braille, périphériques adaptés, logiciels spécifiques, etc.. Aménagements des conditions de passation des épreuves des examens et concours Des dispositions particulières sont prévues pour permettre aux élèves en situation de handicap de se présenter aux examens et concours organisés par l'éducation nationale dans des conditions aménagées installation matérielle dans la salle d’examen, utilisation de machine ou de matériel technique ou informatique, secrétariat ou assistance aide humaine, adaptation dans la présentation des sujets, temps de composition majorés. Les candidats peuvent également être autorisés à conserver les notes obtenues, à étaler leurs épreuves sur plusieurs sessions et, selon le règlement propre à chaque examen, peuvent prétendre à l'adaptation ou la dispense d'épreuves. L'apport du numérique pour mieux répondre aux besoins spécifiques des élèves Les outils numériques proposent des réponses personnalisées et efficaces aux besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap, leur permettant de suivre une scolarité la plus proche possible de celles des autres élèves. Le développement des ressources pédagogiques accessibles aux élèves en situation de handicap est au cœur de la stratégie du ministère. Les opérateurs de l’éducation nationale Canopé, Cned, Onisep se sont également engagés dans une démarche visant à mieux prendre en compte l’exigence d’accessibilité dans la production de leurs documents et de leurs applications numériques. La loi encadrant l’utilisation du téléphone portable prévoit l'utilisation des outils numériques par les élèves en situation de handicap. Des ressources en ligne sur Éduscol Sur Éduscol, un portail Éducation inclusive a été crée. Il propose des ressources pour tout enseignant qui scolarise un élève à besoins éducatifs particuliers dans le premier ou dans le second degré. Des personnels mieux formés pour scolariser les élèves à besoins éducatifs particuliers La formation de tous ceux qui interviennent auprès des élèves en situation de handicap est la clé d’une scolarisation de qualité, qui réponde aux besoins de ces enfants. Le ministère de l’éducation nationale a engagé un vaste plan de formation qui concerne toutes les catégories de personnels sur la base des référentiels d’activité et de compétences rénovés et dans le cadre d’une filière professionnelle identifiée. Les nouveaux enseignants et les autres personnels de l’éducation reçoivent des formations spécifiques dispensées dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation INSPE des modules consacrés à la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers ainsi que des formations plus particulièrement consacrées à un handicap précis sont proposées en académie ou à l'échelle nationale. Tous les professeurs sont mieux préparés grâce à de nouveaux outils pour aider à la prise en charge une plateforme CAP École inclusive de ressources pédagogiques pour les professeurs. Elle comprend des ressources pédagogiques simples, immédiatement utilisables en classe ; des postes de professeurs ressources, créés dans chaque académie afin de mieux accompagner les enseignants dans leurs démarches et de leur apporter une aide, si nécessaire. La formation préparant au certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive Cappei, rénovée en 2017, est organisée à l'intention des enseignants du premier degré et du second degré exerçant sur un poste support de formation dans une école, un établissement scolaire ou un établissement ou service accueillant des élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, de grande difficulté scolaire ou à une maladie, ou dans un établissement relevant du ministère de la justice. La formation s'articule autour d'un tronc commun comportant 6 modules obligatoires, de deux modules d'approfondissement et d'un module de professionnalisation dans l'emploi. Les cadres, inspecteurs et chefs d'établissements bénéficient d'une formation à l'école inclusive par l'Institut des hautes études de l'éducation et de la formation IHEEF. La formation des enseignants aux enjeux du handicap peut elle aussi passer par des relais numériques. La plateforme Mgistère, par exemple, dédiée à la formation continue des professeurs des écoles, comporte un module consacré au handicap en général. Deux modules sont proposés aux enseignants "Scolarisation des élèves en situation de handicap" et "Scolariser les élèves à besoins éducatifs particuliers et en situation de handicap". Focus sur la scolarisation des élèves présentant des troubles du spectre de l’autisme la stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme La stratégie pour l'autisme au sein des troubles neuro-développement TND 2018-2022 a été présentée vendredi 6 avril 2018. Garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes est un des 5 engagements phares de cette stratégie. Depuis 2018, la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neurodéveloppement se traduit concrètement par 180 unités d'enseignement en maternelle autisme Uema à créer sur la durée de la stratégie nationale pour l'autisme ; 90 unités d’enseignement élémentaire troubles du spectre de l’autisme prévues dans la continuité des UEMA premières expérimentations à la rentrée 2018 247 classes spécifiques Unités d’enseignement maternelle autiste UEMA et élémentaire UEEA ont été créés à jour sur tout le territoire Stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes Focus sur la scolarisation des jeunes sourds La loi du 11 février 2005 fait de la langue des signes française une langue à part entière et garantit aux parents de jeunes sourds une liberté de choix entre une communication bilingue - langue des signes française et langue française - et une communication en langue française avec ou sans langage parlé complété L’enseignement de la langue des signes française LSF est dispensé en primaire, au collège, au lycée d’enseignement général et technologique et au lycée professionnel. Les jeunes sourds bénéficient d’une notification de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH pour toute orientation vers un pôle d'enseignement pour les jeunes sourds PEJS. C’est un dispositif qui permet de regrouper dans un secteur géographique donné des ressources nécessaires à l'accompagnement des élèves ayant fait un choix linguistique bilinguisme LSF/français écrit ou LPC. La formation des enseignants intervenant au sein des PEJS est renforcée afin de leur permettre d’atteindre pour la LSF le niveau C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues CECRL ; les enseignants utilisant le LPC verront également leurs compétences renforcées. La circulaire n° 2017-011 du 3 février 2017 précise la mise en œuvre du parcours de formation du jeune sourd. Cette circulaire décline notamment les conditions d’exercice du choix par les familles du mode de communication les modalités de scolarisation les différents parcours au sein des Pôles d’enseignement pour les jeunes sourds PEJS Des réponses à vos questions Y-a-t-il des démarches particulières à accomplir lors de la première inscription de mon enfant en situation de handicap à l'école maternelle ?Comme pour tout enfant, vous avez à accomplir les démarches d'inscription auprès de la mairie de votre domicile. Avant toute évaluation des besoins en situation scolaire, l'élève en situation de handicap est accueilli sans délai et dans les mêmes conditions que les autres. Deux cas de figure peuvent alors se présenter Vous avez déjà saisi préalablement la maison départementale des personnes handicapées Les besoins de votre enfant ont été évalués par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Il bénéficie d’un plan de compensation décidé par notification de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH. Vous en avez informé l'école. L’ "équipe éducative" se réunira au plus tôt après l'inscription en mairie et avant la fin de l'année scolaire qui précède l'entrée à l'école de votre enfant. L'objet de cette réunion est de faire le point sur la situation de votre enfant. Vous rencontrerez l’enseignant référent qui aura en charge son dossier et en assurera le suivi. Il complétera le guide d’évaluation de la scolarité - première demande GEVASco qui sera transmis à la CDAPH pour élaborer le projet personnalisé de scolarisation PPS. Dans l’attente de la décision de la CDAPH suite à la transmission du GEVASco, l’équipe pédagogique mettra en place les premiers aménagements et adaptations nécessaires. Aucune démarche n'a été entreprise avant la rentrée scolaire auprès de la maison départementale des personnes handicapées Vous pouvez solliciter le directeur ou la directrice de l’école afin qu’une "équipe éducative" se réunisse avant ou après la rentrée scolaire. L'objet de cette réunion est de faire le point sur la situation de votre enfant. Le directeur ou la directrice de l'école vous communique les coordonnées de l'enseignant référent qui suivra le dossier de votre enfant s’il a été décidé lors de cette réunion d’équipe éducative qu’il serait judicieux de le solliciter. Il vous informera sur son rôle. L’enseignant référent vous contactera au plus vite et vous accompagnera afin que votre enfant bénéficie des modalités de scolarisation les plus adaptées à ses besoins. Il vous appartient de saisir la MDPH, le cas échéant. L’enseignant référent peut vous aider dans vos démarches. Vous aurez connaissance et serez associé à l’élaboration du guide d’évaluation de la scolarité - première demande GEVASco qui sera transmis à la CDAPH pour élaborer le projet personnalisé de scolarisation PPS.Que signifie la notion d'école ou d'établissement scolaire de référence pour un élève en situation de handicap ?Tout enfant est inscrit dans l'école, le collège ou le lycée de son secteur. Cependant, un enfant ou adolescent en situation de handicap peut par dérogation être scolarisé dans une autre école ou un autre établissement scolaire. L’école ou l’établissement de son secteur est considérée comme son "école ou établissement scolaire de référence".Un élève en situation de handicap qui bénéficie d’un projet personnalisé de scolarisation PPS décidé par la maison départementale des personnes handicapées peut disposer de modalités de scolarisation qui le conduisent à être scolarisé dans une autre école ou un autre établissement que celui de son secteur qui disposerait par exemple d’une unité localisé d’inclusion scolaire ou d’une unité d’enseignement externalisée. Il dispose cependant toujours du droit à revenir dans son établissement de référence à votre demande. Par ailleurs, vous bénéficiez du droit à être représentant élu des parents d’élèves dans l’école ou l’établissement où est scolarisé votre enfant quelles que soient ses modalités de scolarisation. Comment se met en place le projet personnalisé de scolarisation de mon enfant ?Le projet personnalisé de scolarisation organise la scolarité de votre enfant en situation de handicap. Il assure la cohérence et la qualité des accompagnements et des aides nécessaires à partir d'une évaluation globale de sa situation et de ses besoins accompagnement thérapeutique ou rééducatif, attribution d'un accompagnant AESH ou de matériels pédagogiques adaptés, orientation scolaire vers un dispositif spécifique unité localisée d’inclusion scolaire – ULIS par exemple.Afin que votre enfant puisse en bénéficier, vous devez entamer préalablement une démarche auprès de la maison départementale des personnes handicapées de votre résidence. C’est elle qui lui ouvrira des droits suite à l’évaluation de sa situation. L’enseignant référent de votre secteur peut vous aider dans cette référent réunit au moins une fois par an l’équipe de suivi de la scolarisation, à laquelle vous participez, pour faire le point sur le parcours scolaire de votre périodes de transition entre les niveaux d'enseignement de la maternelle à l’élémentaire au collège et au lycée ou lycée professionnel feront l’objet d’un suivi attentif. Comment prendre contact avec l'enseignant référent chargé du suivi de la mise en oeuvre du projet personnalisé de scolarisation de mon enfant ?C’est le directeur d’école ou le chef d’établissement où est scolarisé votre enfant qui vous transmet le nom et les coordonnées de l’enseignant référent du secteur. La liste des enseignants référents du département est également à votre disposition sur le site de la direction académique des services départementaux de l’éducation nationale que votre enfant soit scolarisé dans un établissement public ou privé ou un établissement référent constitue le rouage essentiel de la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation conçus pour votre enfant. C’est votre interlocuteur privilégié. Il apportera toutes les réponses à vos questions concernant la scolarisation de votre enfant. Par sa connaissance du système scolaire et de l’offre éducative de proximité, il contribue à définir avec vous et l’équipe de suivi de scolarisation le projet personnalisé de scolarisation de votre serai-je invité à participer aux travaux des équipes de suivi de la scolarisation de mon enfant ?L’enseignant référent réunit l'équipe de suivi de la scolarisation en tant que de besoin et au moins une fois par an, obligatoirement en votre présence. Ces réunions se tiennent autant que possible dans l'établissement où est scolarisé votre enfant école, établissement scolaire ou médicosocial. L'enseignant référent veille à ce que les conditions de la réunion soient de nature à assurer la qualité et la confidentialité des échanges et à permettre à chacun de s'exprimer librement et sereinement. Il veille également à ce que les horaires de la réunion ne soient pas un obstacle à la participation des parents ou des représentants légaux et qu'ils n'affectent pas autant que faire se peut la scolarisation des autres élèves du ou des enseignants concernés par la sont les membres de l'équipe de suivi de la scolarisation ?L'équipe de suivi de la scolarisation comprend obligatoirement les parents ou les représentants légaux de l'élève mineur ou l'élève en situation de handicap majeur, ainsi que l'enseignant référent qui a en charge le suivi de son parcours scolaire. Elle inclut également le ou les enseignants qui contribuent à sa scolarité, y compris les enseignants spécialisés exerçant au sein des établissements ou services de santé ou médico-sociaux le cas échéant, ainsi que l’accompagnant de votre enfant AESH et les autres professionnels de l'éducation directeur d’école ou chef d’établissement, membres du réseau d’aide aux élèves en difficulté, psychologues de l’éducation nationale, conseiller principal d’éducation ..., de la santé infirmier, médecin y compris du secteur libéral ou des services sociaux. Les membres de l'équipe de suivi de la scolarisation doivent satisfaire aux obligations induites par les articles 226-13 et 226-14 du Code Pénal relatifs à l'atteinte au secret professionnel dans le cadre pénal. Les membres fonctionnaires de cette équipe sont en outre tenus à l'obligation de discrétion professionnelle article 26 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983.Comment sont recrutés et formés les accompagnants des élèves en situation de handicap ?Les accompagnants sont recrutés localement, soit par les services académiques de l’éducation nationale, soit par les établissements scolaires directement. Ils bénéficient d’un contrat de droit public de trois ans, renouvelable une fois, avant l’obtention d’un contrat à durée indéterminée CDI.Ils suivent une formation d’adaptation à l’emploi d’une durée de 60 heures. Ils ont en outre accès à la formation continue ainsi qu’à des ressources pédagogiques adaptées pour améliorer leur pratique professionnelle et les aider à préparer leur accompagnement. Ils ont aussi la possibilité d’être conseillé par un accompagnant expérimenté enfant bénéficie d’un accompagnant d’élève en situation de handicap AESH dans le cadre d’une école ou d’un établissement qui fonctionne en pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL. Qu’est-ce que cela signifie ?Le pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL est une nouvelle forme d’organisation dont l’objectif est de faciliter la gestion des accompagnants AESH en fonction des besoins des élèves en situation de handicap qui bénéficient d’une notification d’aide humaine de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH.La CDAPH notifie l'aide humaine et ouvre ainsi un droit à l’accompagnement. Aucun élève ne peut être accompagné par un AESH s'il ne bénéficie pas d’une notification qui le précise. L’éducation nationale ou l’établissement scolaire privé doit alors tout mettre en œuvre afin que votre enfant puisse bénéficier de cet accompagnement au plus tôt. Si l’école ou l’établissement est rattachée à un PIAL, l’établissement dispose dès à présent des moyens qui lui ont été attribués en amont afin de pouvoir répondre au plus vite aux besoins de votre enfant. Sinon, la direction académique des services départementaux de l’éducation nationale attribuera le moyen d’accompagnement requis AESH individuel ou AESH mutualisé à réception de la notification. De plus, dans le cadre d’un PIAL, la circonscription du premier degré ou l’établissement scolaire du second degré dispose d’un coordonnateur du PIAL qui gère les emplois du temps des accompagnants. Il fait en sorte de proposer un accompagnement pour votre enfant sur les temps les plus pertinents eu égard à la notification de la CDAPH et les observations de l’équipe de suivi de cas concrets En cas d’absence de l’accompagnant qui suit habituellement votre enfant, le coordonnateur du PIAL s’organise pour assurer l’accompagnement de votre enfant dans les meilleurs en cas d’absence de votre enfant, son accompagnant participe à l’accompagnement des autres enfants scolarisés dans les écoles et les établissements du l’accompagnant de votre enfant déménage ou démissionne, le coordonnateur du PIAL mobilise les ressources du PIAL pour assurer l’aide humaine dont a besoin votre enfant dans l’attente de l’affectation d’un nouvel si un élève déménage, le coordonnateur réorganise les ressources du PIAL pour renforcer l’accompagnement des élèves qui en ont souplesse d’organisation au niveau du PIAL facilite l’accompagnement de votre enfant lors des sorties n’a pas besoin d’être accompagné lors d’une sortie scolaire, un autre élève peut bénéficier du temps d’accompagnement qui lui est normalement consacré lorsqu’il y a sein des PIAL, il est plus aisé de réorganiser l’accompagnement des élèves lors des périodes de stage ou de formation en milieu professionnel en réallouant aux élèves qui ont alors besoin d’un accompagnement les heures d’accompagnement de ceux qui n’ont pas besoin d’être de votre enfant s’adapte à l’évolution de ses besoins pour favoriser ses apprentissages et développer son s’organise l’accompagnement individuel dans le cadre d’un pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL ?L’organisation en pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL ne remet pas en cause la possibilité pour votre enfant de bénéficier d’un accompagnement à titre individuel. Les notifications de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH sont mises en œuvre de la même manière, que l’école ou l’établissement fréquenté par l’élève soit concerné par un PIAL ou non. S’il bénéficie d’un accompagnement à titre individuel, votre enfant dispose d’une quotité d’accompagnement notifiée par la CDAPH. Elle sera mise en place et le coordonnateur du PIAL y se passe-t-il pour mon enfant en cas d’absence de l’accompagnant AESH dans le cadre d’un PIAL ?En cas d'absence ponctuelle d'un accompagnant, la souplesse d'organisation du pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL peut permettre une réorganisation temporaire du ailleurs l’organisation initiale du PIAL et sa dotation permettent de prendre en compte d’éventuelles nouvelles notifications d’aide humaine attribuées à un élève en situation de handicap en cours d’année enfant pourra-t-il être toujours accompagné par le même AESH si celui-ci est rattaché à un PIAL ?Que l’accompagnant soit rattaché ou non à un PIAL ne modifie pas les modalités de travail de l’accompagnant avec votre enfant. Pour un jeune enfant, il peut être plus pertinent que l’accompagnement soit assuré par une même les élèves plus âgés collégiens ou lycéens peuvent préférer être accompagnés par des personnes différentes ce qui peut avoir du sens au regard des compétences spécifiques de l’AESH et de la discipline dans laquelle l’élève est accompagné. Ressources Textes de référence Accédez à l'ensemble des textes de référence sur la scolarisation des élèves en situation de handicap. Guide pour la scolarisation des élèves handicapés Une brochure, destinée à l’information des familles, a été conçue comme une aide à l’accomplissement des parcours scolaires des enfants et adolescents en situation de handicap en proposant une approche simple et pratique des principaux domaines et situations rencontrés au quotidien. Télécharger le guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés Sites à consulter Ministère des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées Cap École inclusive Plateforme de ressources pédagogiques pour les professeurs Onisep Formation et handicap information sur les handicaps, les structures d'enseignement, les associations et instances officielles, l'insertion Les parents d'un enfant handicapé scolarisé dans une école maternelle à Paris, en attente depuis deux ans d'un auxiliaire de vie scolaire AVS pour aider leur enfant en classe, ont déposé un référé devant le tribunal administratif de Paris. 14 octobre 2006 • Par Thèmes Paris, 13 oct 2006 Selon le SNUipp-FSU, principal syndicat des écoles primaires qui a signalé cette situation dans un communiqué, "une famille du XIXe arrondissement de Paris a décidé de porter cette carence de l'Etat devant le tribunal administratif. Pour son enfant, la présence de l'Auxiliaire de Vie Scolaire est indispensable en classe". Contacté par l'AFP, le père de cet enfant autiste âgé de 5 ans, Roch Sonnet a expliqué qu'il a cessé de renouveler depuis deux ans les demandes d'un AVS pour son fils. "J'avais obtenu l'an dernier l'affectation à mi-temps d'un AVS, je n'ai rien vu venir. J'ai écrit à l'inspecteur d'académie, au médiateur de la République, au secrétaire d'Etat chargé de l'Egalité des chances, je n'ai rien obtenu du tout !", a déploré le père de cet enfant scolarisé à l'école de la rue de la Prévoyance XIXe. "Nous avons donc déposé un référé liberté mercredi au tribunal administratif pour non application de la décision de nous accorder un AVS", a précisé M. Sonnet. Aucun nouvel AVS n'a été affecté pour son fils depuis la rentrée. "Plus le temps passe, plus son handicap avance faute d'une vraie prise en charge à l'école. Et après, les autorités nous suggèrent de mettre notre enfant dans des centres spécialisés, alors qu'il ne souffre pas d'un handicap lourd", a-t-il ajouté. Selon Edouard Rosselet, l'inspecteur d'académie chargé du premier degré à Paris, "deux AVS ont été implantés dans cette école mais ces deux emplois ne sont pas occupés car ces deux personnes ont démissionné, c'est une situation anormale mais pas un défaut de prévoyance". M. Rosselet a précisé à l'AFP qu'il allait "tout de suite envoyer une personne en remplacement". Selon Agnès Duguet, responsable du dossier adaptation et scolarisation des élèves handicapés au Snuipp-FSU de Paris, "100 à 150 élèves handicapés se retrouvent dans ce cas dans la capitale et sont contraints de rester à la maison". phi/lum/ds Partager sur Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2022 Agence les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. 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